Chasse du 23 Août 2012
Si j’étais superstitieux, le 71 serait devenu cette année mon numéro porte-bonheur. Celui que j’aurais tenté de cocher sur une grille de loto s’arrêtant pitoyablement à 49. Le numéro d’un département qui aura sévèrement subit les colères du ciel en ce non-moins formidable numéro d’année 2012.
Convaincu que nous étions du potentiel orageux pour cette chaude journée du 23 Août, Vincent Deligny et moi décidions donc de partir à l’assaut. Le récit de cette chasse en vidéo tout d’abord.
EN IMAGES
Depuis la vallée de la Loire, cette première cellule ne nous aura pas laissés indifférents ! Quelques minutes avant de déverser sauvagement sa grêle sur nous, elle laissait déjà présager de quelques désagréments.
La deuxième, revêtant ses parures dorées, n’allait pourtant pas démériter non plus.
Ce sont en effet des grêlons de 6 à 7 centimètres que nous ramasserons sur son sillage !
Vincent joue alors à abîmer sa voiture (mais qui n’a jamais jeté la pierre à sa Renault?).
La végétation subit une calvitie précoce en cette fin d’été.
A chaque nouvel orage qui apparaît sur l’horizon, la qualité du spectacle augmente d’un cran.
Le maïs n’est pas du même avis.
A la nuit tombante, c’est le début du bouquet final. Une généralisation des orages sur toute la zone avec une activité électrique grandissante. D’abord, la foudre se manifeste au loin à notre ouest.
Les bases nuageuses sont signe d’une belle alimentation en humidité par le flanc est.
Rapidement, les éclairs frappent à proximité et nous obligent à regagner la voiture dans une panique non dissimulée (cf fin de vidéo). Il faut se replacer et se contenter de shooter l’arrière de cet orage depuis un pont routier.
Heureusement, au niveau de Mâcon, un énième orage s’agite. Cette fois, il s’agit d’une toute petite cellule isolée, qui se laisse approcher plus facilement et lâche des coups de foudre ramifiés comme on les aime.
A cette heure désormais avancée de la nuit, Vincent doit regagner son domicile Grenoblois. Il me dépose donc à mon domicile Lyonnais… dont je repars 10 minutes plus tard à la vue de nouveaux orages se déclenchant au nord de la ville. Il est quatre heures du matin.
Les orages et les impacts de foudre s’enchaînent sur la Dombes.
Vers 5h15 du matin, je finis par capter les derniers éclairs nocturnes sur les Monts du Beaujolais.
Celui-ci produit d’ailleurs une double surtension sur une ligne éléctrique, symbolisée par les boules lumineuses sur l’image ci-dessous.
Bouclage d’une journée et d’une nuit incroyable où les orages auront défilé sans discontinuer sur une zone restreinte. Le jackpot de tout chasseur…
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